Les Thérapies émotionnelles , cognitives et comportementales

Les TECC sont des thérapies dites « brèves », validées scientifiquement, qui portent sur les interactions entre les émotions, les pensées et les comportements.

La prise en charge s’axe sur les problèmes actuels de la personne, sur la recherche de solutions concrètes. Les difficultés exprimées sont mises en lien avec l’histoire de la personne et les différentes expériences vécues, afin que les hypothèses sur les facteurs d’apparition et de maintien puissent être établies.

Elles sont préconisées dans le traitement d’ un large éventail de troubles.

C’est une spécialité qui nécessite une formation reconnue de deux à trois ans à la suite d’une formation universitaire initiale en psychologie ou médecine.

Comment fonctionnent les TECC ?

Sur la base d’un constat de la situation établi en commun, psychothérapeute et patient vont par la suite s’accorder sur des objectifs thérapeutiques, et sur la manière de les atteindre (contrat thérapeutique).

La relation thérapeutique est complètement collaborative. Le patient est acteur dans la démarche de compréhension de son fonctionnement psychique et dans la démarche thérapeutique.

Les TECC intègrent différents outils et techniques, dont l’utilisation peut varier au cours de la thérapie. Ils aident le patient à identifier les mécanismes à l’origine de ses difficultés, à expérimenter de nouveaux comportements et à sortir progressivement de cercles vicieux qui perpétuent et aggravent la souffrance psychique.

Pendant et entre les séances des exercices favorisant l’atteinte des objectifs formulés sont fréquemment proposés, toujours avec l’accord de la personne.

Pour qui ?

Les TECC sont indiquées pour toute personne en souffrance (enfant, adolescent, adulte, personne âgée) désireuse de retrouver un mode de vie autonome et suffisamment motivée pour s’investir dans un programme de soin qui nécessite une implication pendant et entre les séances.

Quelle durée ?

La durée d’une thérapie va en général de quelques semaines à quelques mois. Il est parfois nécessaire, en fonction de l’ancienneté et de la gravité du trouble, de prolonger la durée de la thérapie sur des périodes définies ensemble.